Tout ce qui a un début
a une fin...
Critique de The Matrix Revolutions
Van Helsing
Une grosse gomme casse-gueule qui étouffe!
J'me suis souviens fait dire, à tort ou à raison, de ne
rien dire quand il n'y à rien à dire de bon. Mais malheureusement
(pour moi et pour vous...!), je suis du genre positif, optimiste (même
si je ne le montre pas souvent... C'est quand même pas d'ma
faute si ya beaucoup de m... sur le marché!!) Bon, dans l'cas
présent, j'ai réellement cherché à trouver du bon et je crois que
j'ai trouvé: J'AI PAS PAYÉ!! O.k., il y a un p'tit peu
plus! L'histoire. Lisez-moi bien, l'histoire, pas l'scénario
(le texte!), l'histoire avait un certain potentiel. Rapatrier
des monstres du septième art en un seul film avait un certain charme
(de vente!). Sauf qu'un obstacle s'est mis dans la route du
spectateur avide de profondeur psychologique: Stephen Sommers!
Celui-là même qui nous a donné d'autres "succès commerciales"(beuh!)
avec un monstre: la momie et, bien sûr, le retour de la momie.
Il est un digne représentant des réalisateurs surestimés d'Hollywood
dont règne en maître un de ses mentors (j'imagine!), Joel Schumacher.
Sommers prend le public pour des valises. Il nous bourre
la face avec du visuel criant pour cacher le mince scénario qu'il
a concocté. Il a prit Hugh Jackman (Van Helsing) pour attirer
la gente féminine et masculine pour cacher la superficialité du personnage
(déjà que Jackman est limité. Lisez-moi bien, j'aime beaucoup
Jackman. Mais jusqu'à maintenant, son registre est plutôt simple,
mis à part Kate & Leopold)
Sommers s'est approprié des personnages avec un bagage
(Dracula, le monstre de Frankenstein, Van Helsing...), il a rajouté
une belle brunette (l'insignifiante Kate Beckinsale) et des effets
spéciaux plus essouflants et étourdissants que flamboyants et servants
l'intrigue. Il a mélangé le tout, a fait une giblotte dégueu
et l'a garroché dans nos bouches. Vous rapp'lez-vous les gros
casse-gueules qu'on se mettait dans' bouche, où on avait l'air de
membres sado-masos, pis une fois avalés, il restait la p'tite gomme
sans saveur du milieu qu'on mâchait pendant des heures à s'écoeurer...
Eh bien, moi, j'l'ai de mon plein gré mis dans ma bouche; sucé
jusqu'à c'que j'trouve du goût, une consistance solide; j'l'ai ensuite
mâché; j'l'ai avalé; digéré et enfin, vomi. Dossier clos! Un
gros bonbon vide sans goût. Pis ça m'énerve, parce que je l'savais
avant la sortie du film qu'ça marcherait pas, "trop, c'est comme
pas assez!" C'qui m"énerve, c'est que Sommers avait un semblant
de bonne idée à la base: Bon, il a dénaturé les personnages
de Bram Stocker, fait sauter le docteur F., rajouté des éléments de
plusieurs autres films (Underworld, Predator, Terminator, Aliens,
etc.. Yest bon là-d'dans!), prit des comédiens au talent limité
(Roxburg entre autre). Mais que Van Helsing pourchasse des monstres
au nom de l'Église depuis des siècles sans connaître son passé avait
presque du charisme. Ah! Pis me..! Beaucoup de bruit
pour rien. J'ai perdu 2 heures de précieux sommeil pour ça,
pis ça m'fatigue. Ah oui, j'ai oublié de mentionner LXG comme
référence (ou vol, peu importe!) S.v.p. il y a toujours
un bon film qui sort dans l'mois de Mai, faites honneur à Shrek 2
o.k.?! (...) Van Helsing, f**k!! c'tu insultant!?!
Grrr&**+%$**&!!!!
1.5/5 (pis j'chus gentil!!) par
François Gauthier