La consécration du roi Jackson
Mais au-delà
du phénomène, il y a le mérite d'un homme et de son équipe. Peter
Jackson, Fran Walsh et les autres (sans oublier les Weinstein qui
y ont vu le potentiel mercantile... Ce sont quand même des producteurs,
tsé!!) ont su et surtout cru en l'intelligence du spectateur.
Condensé une oeuvre-phare du domaine littéraire fantastique
(de l'écrivain J.R.Tolkien) en trois films marathon de trois heures
chaque (à peu près...), cela tient pratiquement du délire narcissique.
Pourtant, le défi fut relevé avec brio et le public a su voir
l'extraordinaire travail de ces artisans. Bien entendu, lorsque
l'on croit fort en quelque chose, il est plutôt difficile de "muffer"
son coup (je ne nommerai pas d'exemples ici, j'me sens pas chien ...!)
et nous avons vu dans les trois productions des gens convaincus
et convaincants. Outre la réalisation de m.Jackson (qui fut
récompensé, comme je l'ai écrit plus haut), il y a la distribution
complète a félicité: Elijah Wood (Frodon), Ian McKellen (Gandalf),
Viggo Mortensen (Aragorn), Liv Tyler (Arwen), Orlando Bloom (Legolas),
Christopher Lee (Saroumane), Sean Astin (Sam), John Rhys-Davis (Gimli),
Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Billy Boyd (Merry),
Dominic Monaghan (Pippin), Ian Holm (Bilbo), Andy Serkis (Gollum)
et tous les autres (Yen a une barge à nommer; je me devais tout
de même de citer le noyau, tous de bons comédiens, établis ou sur
le point de...) Aussi la musique épique d'Howard Shore (gagnant
deux foix pour le premier et celui-ci.) Qu'écrire de plus? Des
effets spéciaux débiles, des décors et images somptueuses (tout droit
de Nouvelle-Zélande)... Ça paraît-tu qu'chus accro?!? Je
tente d'être objectif, mais là... L'action reprend à la victoire des Ents sur Saroumane à Isengard (d'ailleurs, avis aux intéressés! Si Christopher Lee ne se manifeste pas dans le troisième, croyez-moi que nous le verrons sûrement dans un avenir rapproché, genre Noël et le director's cut, tsé veut dire!! Bon, 'scusez! ...) Aragorn et sa gang retournent au Rohan pour solliciter l'aide du roi et de ses chevaliers pour venir en aide à Minas Tirith, la cité des rois au Gondor qui sera bientôt assiéger par les Orcs de Sauron. Gandalf, qui a précédé le cortège, doit mener la barque, car l'intendant du trône, assoiffé de pouvoir, est viré fou. Pendant ce temps, Frodon et Sam suivent le perfide Gollum dans les profondeurs du Mordor où un piège les y attendent. Gollum a l'intention de livrer les Hobbits en patûre à Arachné et ses filets. De retour au Gondor, la bataille fait déjà rage lorsque les Rohirrims arrivent en renfort, malheureusement sans le futur roi et ses compagnons Gimli et Legolas, partis demander de l'aide dans les montagnes maudites. Au Mordor, Sam libère Frodon des griffes de l'araignée et des Orcs, tandis que Gollum est en fuite. Ils continuent seuls la route vers la Montagne de feu. De retour au Gondor, une première victoire est arraché à Sauron et ses sbires quand arrivent l'armée fantôme des montagnes, mené par Aragorn. Maintenant, ils doivent réunir leurs dernières forces pour l'ultime combat: ils vont prendre les devants et attaquer les frontières du Mordor pour détourner l'attention de Sauron sur son royaume et sur le porteur de l'Anneau. Au pied de la montagne, Gollum refait surface et tente par tous les moyens d'arracher son "précieux" des mains de Frodon. Le grand combat s'engage autant du côté des troupes du nouveau roi que du côté des deux Hobbits attachés à l'Anneau. Submergé en nombres, Aragorn, Gandalf et les autres voient enfin la victoire lorsque Gollum plonge dans les laves brûlantes et détruit l'Unique. Frodon et Sam sont sauvés in extremis et "hospitalisés" au palais de Minas Tirith. Les Hobbits retrouvent leur Comté, Frodon termine le récit commençé par Bilbo et laisse les rennes à Sam, car il quitte le pays avec Gandalf et les Elfes. THE END... C'est assez
simplifié un récit qui prit une dixaine d'années à écrire pour l'auteur
et plusieurs mois de tournage pour le réalisateur et son équipe, mes
plus plates excuses. Mais ne croyez pas que je dénigre le produit
(c'tu lette comme mot dans le cas présent!). Au contraire, j'ai
trippé et je trippe toujours comme un malade au visionnement de l'un
des trois films (d'ailleurs, vivement le coffret complet avec tout
le bataclan!) Un pur bijou pour les yeux et le coeur (Oui, oui,
j'ai pleuré comme une madeleine à la fin. Ça s'peux-tu!?) Un
grand film en trois parties, dont le troisième mérite ce qui lui arrive.
À voir absolument! |