Doublement
irrévérencieux!
Critique de SHREK 2
Dans mes chroniques
radios, j'ai souvent parlé de gros bonbons vides pour décrire
les blockbusters d'été (style Van Helsing...). Mais dans le
cas présent, bonbon est le mot le plus juste pour parler de
la suite tant attendu de l'ogre dégueu et de son fidèle destrier!
Un bijou, un agréable moment à passer, autant pour se distraire
que pour réfléchir. Ah! C'est sûr qu'on ne trouvera pas la
réponse au plus grand mystère de l'univers, mais les jeunes
(et bien entendu, les moins jeunes) auront de quoi à se mettre
sous la dent et le coco.
L'histoire reprend
là où le premier s'était terminé: On retrouve les deux tourtereaux
en lune de miel et de retour au bercail, ils reçoivent une
invitation des parents de Fiona. Ils doivent donc partir pour
le pays fort, fort lointain pour avoir la bénédiction du roi
et de la reine. Sur place, pour notre plus grand plaisir,
tout ne tourne pas comme prévu: "Un ogre qui marie ma fille,
c'est impensable!!" Le roi se doit alors de demander l'aide
de la fée marraine pour régler le "problème Shrek".
Il faut l'avouer,
l'histoire est sensiblement la même. Le réalisateur/scénariste
Andrew Adamson et ses comparses (les mêmes que le premier...
Tant mieux!) n'ont en fait qu'inversé les rôles, je n'en dis
pas plus à ce sujet, ce serait voler un punch (j'en ai dis
déjà trop...) Mais ils ont respecté le style utilisé dans
le premier, c'est-à-dire beaucoup de clins d'oeil à d'autres
films (Seigneur des anneaux, Spiderman, Ghostbusters...) et
un texte plutôt actuel. Sans parler de la musique toujours
appropriée (voir la fée chanter "A need a hero", alors que
Shrek tente désespérément de pénétrer à l'intérieur du château,
c'est du gâteau!) Bien entendu, l'équipe vocale (en version
anglaise, s'entend!) est de retour: Mike Myers (Shrek), Eddie
Murphy (l'âne), Cameron Diaz (Fiona). Mais s'y greffe de nouveaux
personnages: John Cleese (le roi), Julie Andrews (la reine)
et Antonio Banderas (l'inoubliable chat botté). Cela donne
une recette s-u-c-c-u-l-e-n-t-e, LE film à voir (d'ici au
4 juin : Harry Potter...) Si vous avez aimé le premier opus,
c'est évident que le deuxième comblera vos attentes, même
les plus folles. Je l'avoue d'emblée, je suis un éternel insatisfait,
un chialeux, il est difficile de me contenter. Et là, chapeau!
Ma barre était haute et le saut fut réussi. Bravo à Dreamworks
et vivement le troisième.
4.5/5 (la perfection
n'est pas de ce monde... Sauf moi, tsé!!) par François Gauthier