AVENGERS: INFINITY WAR/AVENGERS: LA GUERRE DE L’INFINI
Voilà !
Était-il attendu, celui-là ?! Ben non, voyons………….. HAHAHHAHAHA !!!!! Il est finalement sur les écrans depuis un mois et je dus attendre que toute ma clique soit disponible pour enfin voir la (demi) finale d’une aventure commencée il y a dix ans avec Iron man (de Jon Favreau). Est-ce que l’attente en valait la chandelle ? Certainement. Est-ce qu’on s’attendait à moins ? Euh.. Hello !?!
Avengers 3 reprend là où Captain America : civil war nous a laissé (hormis les quelques appendices, soit Guardians of the galaxy 2, Thor 3, Black panther…). Le groupe est dissout, mais la menace avance toujours (Thanos, tsé !) Donc, une à une, les pierres d’infini deviennent propriété du vilain « pas de » service et les groupuscules tentent d’arrêter sa progression vers l’annihilation globale, style la moitié de l’univers. C’est l’apothéose, donc ‘faut voir grand !
Le retour de Christopher Markus et Stephen McFeely à la barre scénaristique et des frères Russo (depuis Captain America : winter soldier) permettent un développement fluide du récit (même si les Guardians… étaient menés par James Gunn. Leur filiation amicale n’est pas en reste ! Ni l’humour, d’ailleurs !) C’est un gros projet que ce troisième opus. Beaucoup de coordination, de cohésion, de détails et les Russo s’acquittent admirablement bien de la tâche. Tout comme l’entièreté de la distribution (que je ne nommerai pas, car ça fera deux lignes et demi et tout le monde les connait depuis le temps, de toute façon !!!) L’action est plus qu’omniprésente ; les dilemmes moraux, toujours en surface, mais appropriés ; et les effets spéciaux superbement chorégraphiés. Mais…
… Je suis resté sur ma faim ! En partie, évidemment, à cause des très grosses attentes (même si j’essaie, depuis l’annonce d’Infinity war 1, de me convaincre qu’il y aura un deuxième, donc une fin ouverte au premier, tsé !) Et c’est là où le bât blesse. L’annonce du deuxième. Cela a réduit mon sentiment d’introspection et d’appartenance aux mésaventures des superhéros. Les tragédies qui surviennent semblent presqu’obligées, télégraphiées et il y a toujours ce sentiment d’espoir (surtout avec la granguignolesque finale) que cela n’est. Mes enfants ont embarqué, car naïves elles sont (elles ont 11, 17 et 20 ans), mais personnellement, je ne fus pas autant interpellé qu’elles. Voyons, cette finale où la poussière vole (désolé de la nébulosité) n’est que poudre aux yeux (hihi ! Désolé…) Pis, de toute façon, on parle d’un film de Disney, quand même ! Donc, la famille avant tout ! J’admets que l’histoire imaginée par Markus/McFeely (d’après les comics Infinity gauntlet, Infinity war et Infinity crusade de Jim Starlin en 1991, ’92 et ‘93) est tout de même sombre, voire ténébreuse, « downante » et c’est tout à leur honneur de rester fidèle à la source. Seulement, j’n’y ai cru qu’à moitié. Autre bonne note est la culmination des rencontres entre les héros. Ça se fait certes dans l’urgence, car urgence il y a, mais les présentations sont adéquates aux caractères (Strange avec Stark sur Terre et Thor et les Gardiens dans l’espace sont deux moments quasi-anthologiques. Mais j’ai un faible pour les répliques entre le mystique docteur et l’homme de fer… Deux têtes fortes !)
Dans l’ensemble, Avengers : Infinity war remplit bien son mandat de divertir tout en touchant les cœurs (peu l’esprit, car la précipitation du déroulement du récit oblige des coins ronds), mais on ne peut sortir totalement déçu d’une telle entreprise si rondement menée. Un blockbuster dans la plus pure tradition (Michael Bay et ses Transformers devrait prendre des notes. En fait, non ! Qu’il se garde une petite gêne et s’intéresse enfin à d’autres choses. Franchement, j’en ai soupé, de ses bêtises, à lui………………… !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) 3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Rendez-vous dans un an pour LE VRAI épilogue. Croisons les doigts, touchons du bois, accrochons un chapelet, faisons un souhait à une étoile filante, n’importe quoi pour culminer en beauté !