BATTLESHIP/BATAILLE NAVALE
Touché, coulé

Pour ceux et celles qui me lisent depuis un certain temps, devinez maintenant qui fut touché et coulé, mouhahahahha!!!!  (……..)  Bouhouhou!!!  Non, non!  Les pleurs sont de trop.  Je ne m’attendais à ab-so-lu-ment rien du film de Peter Berg, quoique je m’attendais à mieux de sa part, par contre!?!  L’acteur devenu réalisateur a tout de même tourné Hancock, the Kingdom et Friday night lights.  Pas des chefs-d’œuvre, mais des productions qui recelaient de très belles et bonnes choses.  Avec Battleship, c’est le naufrage total (Je sais, ‘était facile!!!)

Déjà juste l’idée de tourner un jeu de société où on doit tirer « au pif » les navires de l’adversaire, ça fait hasardeux!  Y inclure des martiens, là, c’est la débandade!  Les bandes-annonces ne présageaient rien de bon et c’est le cas!  On a droit à ID4 sur l’eau, clichés indécrottables à l’appui (lire personnages unidimensionnels; musique tonitruante; ralentis à satiété; plans rapprochés gluants…)  La TOTALE, je vous écris!!!  Non pas que la production ne soit léchée?  Ça aurait ben été le « boutte » que les effets spéciaux, le montage et autre direction artistique ne soient…  Écrivons, que potables??!!  Je sais que je vais me répéter, mais nous ne sommes des arriérés.  Des purs produits hollywoodiens qui explosent et qui épatent, nous en avons vus (et des meilleurs, en passant!) 

Les producteurs veulent jouer la carte de la jeunesse avec l’appareillage de nouvelles saveurs, tels Alexander Skarsgard, Taylor Kitsch et Brooklyn Decker.  Alors pourquoi faire sauter dans les premières minutes le seul qui avait potentiellement du talent??!!!  Quant à l’autre, il faudrait qu’il ait une sérieuse discussion avec son agent, car ses derniers films (celui-ci compris) sont des flops quasi-monumentaux (John Carter; Snakes on a plane; Covenant; John Tucker et, à la limite, Wolverine).  Comme vous le constatez, je ne nomme personne, pour vous laisser un semblant de surprise, au cas où vous viendrait l’idée saugrenue d’aller le voir quand même!!!

Les textes (des frères Erich et Jon Hoeber) sont d’une insignifiance crasse et les seuls DEUX moments intéressants sont la fameuse partie de battleship (justement.  ‘Faut ben une référence au jeu à un moment donné!!!) avec un commandant japonais (gentil hommage à Pearl harbor) et l’introduction de la sagesse militaire américaine avec de vieux matelots (montage musical appuyé inclus.  AC/DC est toujours gagnant.   Parlez-en à Iron man!!) 

Mais Battleship est poliment désolant!  Il s’est lui-même envoyé par le fond.  Glouglouglou…  2/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net