Une banalité stylisée!

Critique de CATWOMAN

J'suis un grand naïf qui nourrit toujours plein d'espoir quand vient le temps d'une sortie de film de super-héros (j'aime ce genre-là, que voulez-vous!?) Et malheureusement, dans la plupart des cas, je ressors soit déçu, soit en cr****! (souvent un mélange des deux!) Dans ce cas-ci, je savais à l'avance que ce serait un bide total (juste les photos de Halle Berry sorties il y a des lustres semaient des doutes! C'tu lette, c'costume-là, viarge!!) Pourquoi vouloir absolument se dissocier des personnages précédents et réinventer le tout? La recette était pourtant gagnante (enfin... la jeune génération s'attendait à quelque chose se rapprochant de Michelle Pfeiffer dans Batman 2) Mais non! Il fallut mettre le Fruit des champs (mauvais jeu de mot ici!) quasi-à-poil pour tenter de nous aguicher. Franchement... De plus, ils ont donné les rennes à un réalisateur français qui, soi-dit en passant, n'a pas cassé la baraque avec son précédent film (Vidocq) J'imagine qu'ils ont économisé sur le nom: Pitof. On va passer vite sur l'histoire:

Patience Phillips (Berry) est une petite styliste dans une grande compagnie de beauté qui ne casse rien. Elle a pourtant le gros contrat du prochain produit révolutionnaire (blabla!) pour les soins de la peau. Durant ses travaux, elle croisera son futur beau mec policier (Benjamin Bratt). À la remise du-dit contrat, elle apprend les effets néfastes du produit et est éliminée. Mais non!! Elle ressuscite grâce à Minuit, un chat Mau de race princier égyptien (whatever!) Par la suite, elle veut retrouver ses assasins (elle a perdu la mémoire, mais elle la retrouve vite. Pas d'temps à perdre!) 'Tombe dans un piège où elle est pris pour la tueuse de son ex-boss (Lambert Wilson), piège super-machiavélique-tordue-full-méchant-man montée par la femme du celui-ci (Sharon Stone). Elle se fait arrêter par son beau chum, mais elle prouve son innocence et se débarrasse de Truc-Stone et tout le monde est bien qui finit bien avec plein d'enfants pis des oiseaux pit-pit!! Est-c'que j'vous donne des punchs moi-là? Meuh! Vous l'saviez pas comment ça finissait?! Bande des grands naïfs, va!!

On réinvente pas la roue avec ce "xième" film de super-zéros, à classer avec les autres Spawn et Daredevil. Une autre histoire de quête d'identité; d'amour impossible; d'injustice; et d'ecetera... C'est sûr que dans l'genre, c'est toujours mieux de regarder Halle Berry se déhancher que de checker Légume Affleck faire l'aveugle. Mais c'qui m"badre" le plus, c'est la réalisation plutôt tapageuse de Pitof. Il fait du style sans rien amener de concret au personnage central; juste de belles images, de beaux tableaux, de beaux raccords au montage qui mène nulle part. Un trip tout seul! Pis les effets numériques de la femme-chat, ben... on r'passera! On a déjà vu plus fluide. C'est pas juste si Jar-Jar Binks a de la profondeur en comparaison! (ok, j'y vais fort un peu!)

Pour terminer, une petit point comme ça: avez-vous remarqué que depuis son Oscar, la belle Halle fait des choix douteux... avec des réalisateurs français par surcroît (Kassovitz pour Gothika)? Hasard? En tout cas... Pensez-y! Moi, pour me r'monter l'moral, j'pense que j'vais me r'taper Batman ou Spiderman. Bonne chance à vous! 2/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net