Critique de
FANTASTIC FOUR : RISE OF THE SILVER SURFER/LES QUATRE FANTASTIQUES ET LE SURFEUR D’ARGENT
« Ammature »
…Et les artisans de F4 assument complètement ces deux tangentes prises avec le premier opus en 2005. L’immaturité et l’amateurisme qui « surfent » (Ha! Ha! Mouais, bon…!!) sur Rise of the Silver surfer sont plus présents et bien plus accomplis. Ils prouvent que Tim Story (réalisateur) et son équipe de scénaristes (Don Payne et Mark Frost) ont carrément décidé de ne pas jouer dans les grandes ligues de superhéros, tel Spider-man, Batman et Superman. Le numéro 1 était hésitant et manquait de fignolage, mais cette suite est plus claire : ils font dans le divertissement popcorn! Et franchement, le dosage humour/action est adéquat pour une saison estivale avec air climatisé!
Synopsis : Reed Richards (Ioan Gruffudd) et Sue Storm (sexy Jessica Alba) tente de se marier sous les projecteurs, mais pour une « xième » fois sont interrompus par des catastrophes naturelles causées par un météorite, qui s’avère à être un extra-terrestre. Le premier contact entre l’étranger et Johnny Storm (l’encore juvénile Chris Evans) modifiera son métabolisme, ce qui créera des situations cocasses. Lorsque l’armée demandera l’aide de Richards pour capturer le « Surfeur d’argent », ce sera avec la complicité de l’ennemi juré des Quatre Fantastiques, Dr. Fatalis (Julian McMahon) ($%?%&/$ »$/?% de traduction débile. C’est DOOM, Dr. DOOM!!! Misère!) sorti de sa cage grâce au passage de l’E.T. Ils apprendront que le Surfeur n’est en fait que le messager d’un Titan intergalactique du nom de Galactus, un dévoreur de planètes. Tous devront s’unir pour contrer la menace.
Comme je l’ai écrit plus haut, il faut faire fi des nombreuses invraisemblances et incohérences du récit pour apprécier F4 2. Car les auteurs n’ont pas cru bon faire confiance à l’intelligence du spectateur quant au déroulement de certaines scènes (ex. : un interrogatoire américain en pleine Sibérie??!!) Sinon, on s’amuse ferme à voir l’équipe se démerder à combattre Doom (je suis têtu!), le Surfeur et Galactus. D’ailleurs, autre point positif (en fait, ils sont peu nombreux, mais…), c’est la distribution, à commencer par Gruffudd et McMahon. Ils ont compris, à l’instar du premier où ils cherchaient une profondeur inexistante aux personnages, qu’ils ne jouaient pas du Shakespeare et ils semblent maintenant beaucoup plus s’amuser et, de ce fait, plus crédibles dans leurs rôles unidimensionnels.
Le gros bémol (surtout pour les fans) est Galactus. Comment rendre à l’écran un géant aussi gros que l’univers? L’idée retenue par les auteurs… ne fut pas la meilleure!! Galactus apparaît comme une grosse bouette intersidérale, qui a des tentacules fumantes pour absorber l’énergie des planètes. Beaucoup plus risible et décevant que crédible et réjouissant. Par contre, le reste des effets spéciaux est réussi. Ils auraient pu utiliser à meilleur escient les possibilités du Surfeur, mais dans le contexte actuel où c’est un film de superhéros de deuxième zone, il est parfait. D’ailleurs, l’histoire de base tirée de la BD est respectée. Il ne faut pas trop en demander non plus, c’est Tim Story, après tout!!
S’il vous vient l’envie de le voir, laisser votre cerveau à la maison et vous aurez sûrement du plaisir. J’ai pris quelques minutes pour m’acclimater et j’ai apprécié. Cette suite est plus achevée que le premier. Correct! 3/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
N.B. : Par contre, advenant l’improbable possibilité d’un troisième, connaissant la malédiction de la 3 e suite, plusieurs changements seraient à prévoir, dont le réalisateur et un peu plus de contenu pour un des plus grands méchants que les comics est connu, Dr. DOOM!!! Ouille, ouille, ouille, que de dégâts à venir!!??