FIFTY SHADES OF GREY/CINQUANTE NUANCES DE GREY
Flebedebedeguedebedeu!!!!
Voici le son que fait une balloune qui dégonfle, exactement le même effet que produit l’adaptation du soi-disant sulfureux roman d’E.L. James. « WTF, woman???!!! » Le but avoué des studios Focus (l’ayant acquis à coups de millions) d’adapter le livre était de faire du « bidou$ », comme quoi c’est encore le sexe et l’argent qui mènent le monde.
Le livre, je me suis renseigné (Hey! Whoa! Pensez-vous que j’allais le lire? Encore moins maintenant, m**de!!), était très pornographique, explicite et « hot ». HAHAHAHHAHAHA!!!! Laissez-moi rire. HAHAHAHAHHA!!!! Ya du y avoir beaucoup de « flebedebeguedebedeu » dans les salles de cinéma à travers la planète. Des p’tites bizounes molles et des plouplounes sèches à regarder les tribulations kitchs d’une jeune naïve (pauvre Dakota Johnson, fille de Don J. et Melanie Griffith) et d’un jeune riche séduisant poseur et tordu (inconnu Jamie Dornan). Ça prit 45 minutes ben comptées avant qu’il se passe quelque chose, le temps d’installer des personnages vides, pour une petite scène d’amour sensuelle comme il s’en fait tant au cinéma. Le plus comique, c’est que, quelques instants auparavant, le poseur Grey dit à sa future victime consentante (beuh!) qu’il ne fait pas l’amour, il baise brutalement. HAHAHAHAHAH!!! M**dit menteur! Après cette intro en longueur, la deuxième séquence tant attendue par les lectrices et lecteurs (ça l’air qu’il y a autant de gars qui l’ont lu. Bande de pervers!), ben, c’est une p’tite tape su’les fesses. Méchant désaxé, ouh! Oh! Il a tout une chambre, avec ben des gadgets pis ‘sont ben beaux, accrochés. Ce qui n’a servi, ce ne sont que 2-3 fouets pis d’la façon qu’ils ont servi, autant dépoussiérer les tablettes!!!!!!!!!!!!!!!!! COME ON, WAKE UP WOLRD!?!!?
Vous vous êtes faits f***rés d’aplomb, mais pas du bon bord. Des films explicites, yen a eu des plus éloquents que celui de Sam Taylor-Johnson. Exemple : Basic instinct, Body, 9 ½ weeks, Crash, 37.2 le matin, Irréversible et j’en oublie (Évidemment, on parle ici de films avec un peu d’histoire. Pas du XXX, tsé!) Fifty shades of Grey voudrait nous vendre le fait que la rencontre de ces deux êtres va changer l’autre pour le mieux et blablabla! Ben voyons donc, ce que le public voulait avant tout, c’était du c*l et ensuite, un semblant d’histoire. YA MÊME PAS D’HISTOIRE!!! Il ne se passe absolument rien pendant deux bonnes heures. Coudonc, le livre d’E.L. James avait si peu de dialogues que le scénariste Kelly Marcel fut incapable de mettre de quoi d’intelligent à dire aux protagonistes?! Creux, vide, ennuyant.
Pour ceux qui voudraient me trucider en évoquant le fait que je l’ai vu, j’ai deux p’tites choses à écrire. Premièrement, ce n’est pas la première m**de que je visionne. J’m’en tape des dizaines par année (et je suis réservé). Deuxièmement, je l’ai « streamé ». Oui, oui! Vous avez bien lu. Jamais dans 100 ans j’aurais payé pour le voir et je suis bien content de l’avoir fait, au résultat que cela a donné. Si vous saviez le nombre d’insultes que je voudrais écrire, malgré mon argent resté en poche. C’est mon précieux temps que j’ai perdu. Je me dis toujours qu’il y a quelque chose à soutirer d’un film, mais ici, je crois que je puis faire une exception…
Je le répète : c’est le sexe et l’argent qui mène le monde. Déjà plus de 400M de dollar$ perdu mondialement. À moins que le reste de la planète voit ce film comme une comédie se riant du monde occidental. Mieux vaut en rire qu’en pleurer, n’est-ce pas?
That’s it, j’arrête d’écrire ici et je vous promets que je ne verrai pas les suites (si elles se font). HAHAHAHHAHAAHAHA!! 400M$, vous pensez ben… 1.5/5 (le 0.5 de plus est pour la trame sonore écoutable) par François Gauthier cinemascope@deltar.net