GOON/GOON : DUR À CUIRE
Slap shot 2012
Cr**** de bonne comédie, tab****k!! Cib***e que j’ai ri, là, man! Ça f'sait un « boutte » qu’un film ne m’avait pas crampé comme ça. HAHHAHAHAHA!!! Câl***e!! Le jeune Jay Baruchel a su pogner l’esprit même de la religion nationale qu’est le hockey. Ost** qui l’a, l’affaire!! Ben entendu, la référence au culte Slap shot (de George Roy Hill. 1977) est immédiate, tant dans les personnages typés que dans la vulgarité des dialogues. Mais au-delà de ces images se découvre l’essence du sport et de l’homme (homme avec un petit « h », bicôse Goon s’adresse avant tout aux mâles.) Esprit d’appartenance, amitié virile, communication primaire, c*l, Baruchel et son coscénariste Evan Goldberg ont compris que le hockey est avant tout une fenêtre sur l’homme l’habitant.
Démontrant allégrement ce besoin d’émancipation par les poings (et les fesses. HAHA!), Dur à cuire veut prouver que les combats au hockey (et ailleurs, si on extrapole) est avant tout une question de territoire, de respect. Certes, l’exagération par la démonstration de sang giclant partout doit être vu au deuxième niveau (comme le joueur qui se fait éclater la gueule dans ‘bande pendant qu’une ‘tite fille lève le pouce, le sourire aux lèvres. Comique!), car le hockey est aussi un spectacle. À chacun son rôle, voilà le constat de Goon. Il y a des scientifiques à la Wayne Gretzky (ou à la Xavier Laflamme, joué par Marc-André Grondin) et il y a ceux qui les protègent. Deux pôles opposés que se recoupent pour faire un but ultime, le hockey.
Le rôle du « goon » Doug Glatt, c’est Seann William « Stifler » Scott qui s’y colle à merveille. Jouant les débiles sympathiques, son rôle d’ex-portier se découvrant une vocation et une famille par ses poings est tout simplement magistral. Il l’a, câl****!! Ses airs niais, ses répliques simplistes, son besoin d’acceptation, Scott se trouve un rôle à sa mesure, à la limite du ridicule, mais contenant un aspect psychologique remarquablement développé (bravo Baruchel et Goldberg!) Bon, donnons du crédit aux auteurs Adam Frattasio et Doug Smith qui ont écrit le roman Goon : the true story of an unlikely journey into minor league hockey. Mais « Stifler » est pissant! Il fait le film! L’autre surprise (quoiqu’il y en ait plusieurs) revient à Marc-André Grondin en vedette déchu recyclé star porno. Un anti-rôle qu’il semble avoir eu plaisir à jouer. En tout cas, j’ai eu plaisir à regarder, hahhaha!!! Tout comme de voir Liev Schreiber patiner, moustache au menton!
Mais il ne faut pas oublier le côté sportif. Michael Dowse (Fubar; Take me home tonight) semble, lui aussi, avoir comme religion le hockey tant ses images du sport sont « cut », précises, rythmées. Il n’y a pas que les combats, il y a la science. Il a su montrer la beauté du hockey par des feintes bien cadrées, des passes savantes, des jeux intelligents. Le hockey est Canadien (et Québécois! Respect aux artisans pour le drapeau et le rôle de Laflamme). Ça transpire l’obsession, haha! Ça va jusqu’aux caméos des Eugene Levy et les Trailer park boys, John Paul Tremblay, Mike Smith et Robb Wells jusqu’à la musique (Du Rush pendant les premiers coups de patins du goon Doug Glatt? Priceless!)
Goon est le nouveau Slap shot! Pas une copie, ni un hommage! Mais un autre film sur le hockey. « On dirait qu’ya la face menstrué!?! » HAHHAHA!! Goon : dur à cuire jute de futures perles scénaristiques cultes… Ost** de cr**** de st-cib***e du tab****k qui sont cons!!! HHAHAHAHHAHAHAHAAHAH!!! 3.5/5 Par François Gauthier cinemascope@deltar.net