GUARDIANS OF THE GALAXY VOL. 2/LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2
« Father and son »
Un classique du chanteur Cat Stevens. Je n’écrirai pas que le réalisateur James Gunn, qui a fait un Joss Whedon de lui-même en scénarisant seul une production à gros déploiement, s’est entièrement inspiré de la pièce de l’artiste viré à l’Islam pour enligner les nouvelles aventures de ces « losers » sympathiques, mais le côté humain de la chanson se reflète allégrement dans l’histoire imaginée par Gunn. Mais comme toute bonne suite, les attentes se sont élevées, surtout que le premier n’en avait pratiquement pas, vu qu’il arrivait de nulle part (lire archives critiques) et elles ne furent pas remplies en totalité. Remarquez, je fais l’avocat du diable. J’ai beaucoup aimé le Volume 2, car Gunn n’a pas changé un iota de la recette et on retrouve encore la folie, la bonhomie, le granguignolesque du Vol. 1, mais… Je suis difficile. Surtout dans les détails et le plus évident fut la représentation de la « planète humain » en phase divine. J’écrirai seulement qu’on assiste à un vilain style Green lantern ou F4 : Silver surfer. Voyez le genre…!!!?? En tout cas, si ce n’est de certains aspects visuels questionnables, l’ensemble vire au quart de tour sans délaisser le plus important : la filiation du groupe. Il y a beaucoup de dialogues et peu de scènes d’action. Ça change des autres productions de Marvel et c’est ce qui a fait le succès des Gardiens, l’hétéroclite homogénéité (euh?! En tout cas…) Mais quand il y a de l’action, ooouuuaaaiiiiiis………….!!!!!!!
On retrouve donc le groupe en mission payante sur une planète de « fendants » puis se faisant pourchasser par ceux-ci à cause des mains baladeuses de Rocket. Ce qui les amène à rencontrer le père biologique de Star-lord aka Peter Quill (Chris Pratt, qui commence à se savoir aimer et qui en fait un peu plus et peut-être trop!) Ces retrouvailles divisent la bande, mais créent de nouvelles ententes avec certains personnages, écrivons, moins fréquentables.
Par contre, cette aventure s’imbrique moins dans la phase trois de Marvel, car il y a peu ou pas de références aux autres héros des studios Disney. En soi, ça ne m’a pas dérangé, seulement on est sur la dernière ligne, celle de l’arrivée, celle qui culminera sur l’apothéose de tout fan, c’est-à-dire the Avengers : Infinite wars (prévu pour Mai 2018. Trèèèèès bientôt, donc!) et Gardiens 2 ne fait pas de véritable lien avec le reste du « plan marvelien », sinon pour « ze big méchant », Thanos. Mais même lui n’apparait aucunement dans le deuxième tome, seulement mentionné par Nébula, sa pseudo-fille (Karen Gillan, au rôle plus substantiel que le 1er.)
Mais malgré mes bémols de chialeux, GG2 est un excellent divertissement estival qui égale les attentes sans les dépasser. Retrouver cette bande de perdants ayant eu plus de temps pour se connaitre permet de juteux dialogues et d’interactions entre eux. Personnellement, je préférais le vieux Groot au nouveau, car son aspect plus « cute » m’a titillé. Stratagème mercantile pour attirer les plus jeunes. Bah, c’est de bonne guerre, je suppose!?! Une guerre à finir entre les Gardiens, une planète vivante, des Martiens dorés, des sœurs, des pères de substitution, des pirates, lalallalala!!! Beaucoup d’éléments bien gérés par James Gunn. Chapeau! 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Mon préféré est encore Rocket le raton (voix de Bradley Cooper), un vilain voleur intelligent au grand cœur. Il a des savoureuses répliques…