Critique de

HARRY POTTER AND THE DEATHLY HALLOWS – PART I/HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT – 1ERE PARTIE
Le meilleur est à venir?!

Bon, d’emblée, je ne m’en cache pas, vous savez depuis un certain temps déjà que je ne suis PAS un admirateur de J.K. Rowling et de son p’tit sorcier à lunettes.  Pour résumer les critiques et rafales passées, je ne les regarde que par souci de professionnalisme.  Bon, déchoquez-vous, les puristes, je sais reconnaître le bon grain du mauvais et la plupart (j’écris bien « p-l-u-p-a-r-t ») des adaptations étaient intéressantes (Ne nommons pas HP et la coupe de feu.  OUPS!!)  Mais là, ils ont poussé le bouchon un tout petit peu trop loin!  Non pas concernant le film en soi (qui est, au plus, gentil; au moins, looooong!), mais concernant tout ce qui l’entoure.  Qu’Hollywood coupe la poire en deux pour en tirer le plus de jus possible, ça va de soi (« mercantilisme, quand tu les tiens! »), mais personnellement, ça me pue au nez.  Une des franchises les plus lucratives de l’histoire du cinéma tire à sa fin et tout le monde en veut un morceau, même le public.  Donc, pour se faire, adaptons le dernier roman dans ses moindres détails.  Non?!  Mais ooooouuuii, voyons!  Yisshhhh! 

(Je reconnais que je manque quelque peu d’objectivité depuis quelques lignes.  Désolé!  Je me reprends dès maintenant.)

Ainsi, Harry lâche l’école pour se consacrer en entier à l’élimination de son ennemi juré, Voldemort (Ralph Fiennes, moins effacé).  Aidé de ses amis Ron et Hermione, il cherche les derniers horcrusqueswudbcegrb (whatever!) à détruire pour l’affaiblir.  Ben, …  C’est ça!  2 heures et quart pour en « scraper » un, retrouver quelques alliés, se chicaner entre ados pis….  Ben, pis!  David Yates, qui réalise son 3e ½ Harry (car il peaufine la deuxième partie pour l’été 2011), fait encore un travail honnête, avec toujours un peu plus d’effets spéciaux et de dentelles humanitaires (Ce sont des adolescents avec des problèmes d’adolescents. « Cute »!)  Non, le problème réside dans l’adaptation en soi.  Steve Kloves, scénariste chevronné qui a écrit dans le passé des œuvres inspirées comme Fabulous Baker boys, Wonder boys et …  tous les Harry Potter (sauf l’Ordre du Phénix), à décider de tout mettre.  Ce manque de concision ralentit énormément le rythme, mais il faut comprendre qu’il était pris dans le cercle vicieux du business (Sentait-il le souffle de l’auteure sur ses épaules?)  « More Harry, more money$ »!!!  Il y a bien ça et là des moments marquants rappelant l’atmosphère passé, des « insides » pour les amateurs (ex. :  trio travaillant de concert; personnages secondaires forts, peu visibles, mais forts; babioles en tous genres; …), mais cette première partie étirée manque cruellement de mordant.

D’ailleurs, je ne sais pas pour vous (quoique je manque sûrement de crédibilité depuis le début n’étant pas très « vendu »!!!), mais j’ai trouvé Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint moins inspirés, écrivons plutôt, distants.  Sentent-ils la fin approcher avec soulagement?  Moi, oui (re-oups, ‘Scusez!)  De même pour la horde d’acteurs de soutien, n’apparaissant que passagèrement, le temps d’une phrase « punchée » ou d’un coup tordu.  Le nombre effarant de comédiens a dû donner des maux de tête au scénariste et au réalisateur…  Ce qui, au final, désole tout le monde, car notre soif fut peu assouvie.  Même la musique du nouveau venu dans l’univers rowlingnien Alexandre Desplat manquait de relief.  Pourquoi avoir flusher Nicholas Hooper qui avait fait un job plus que raisonnable?!

La seule originalité de ce 7e opus (et demi) en est la finale imprévisible.  Où Kloves et Yates termineront-ils la lecture?   On la sait noire, la finale, mais…  N’est pas the Empire strikes back qui veut!! 

Ce que vous venez de lire me fera évidemment limoger par mes proches directes, grandes aficionados du clan Potter qui ont aimé ce qu’elles ont vu.  Pour ma part, je me meurs en silence….  Adios et demi!!!  2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net  N.B. :  En souhaitant sincèrement une Grande finale digne de la majuscule (même si j’en connais déjà la fin!  J’ai lu les dernières lignes lors de la sortie du roman.  Hep!...  J’suis crotté, hein?  Je sais!)