SOLO: A STAR WARS STORY/SOLO: UNE HISTOIRE DE STAR WARS
« Solididée »
La « catchez-vous » ??!! J’vous laisse chercher, on y reviendra.
D’entrée de jeu, je suis de ceux qui pensent que les studios Disney pressent beaucoup trop le citron et qu’ils devraient se garder une petite gêne concernant les appendices. Maintenant, vu qu’ils se foutent royalement de l’avis d’une partie des amateurs (et je leur donne malheureusement raison, alors qu’ils ont dépensé une fortune pour acquérir la franchise de tonton George) et que lesdits appendices voient le jour (Rogue one et bientôt Boba Fett et Obi-Wan), soit on visionne, soit on boude. Moi, je visionne pour ensuite bouder !
S’aventurer sur le terrain d’une des icônes du cinéma de science-fiction en est un des plus glissants. Han Solo est sûrement, avec Darth Vader, le Prédateur et l’Alien, un des personnages les plus aimés du public (certainement peut-être encore plus que les deux derniers, car interprété par un jeune et fougueux Harrison Ford). Monétairement parlant, ça valait le coup pour Disney, justement à cause de sa notoriété. Alors, que faire pour ne pas rater son coup ? Faire comme J.J. Abrams et le Réveil de la Force, soit donner aux spectateurs ce qu’ils veulent voir (lire archives critiques). Pour se faire, ils ont embauché assurément l’homme de la situation et non, je ne fais pas référence au cinéaste Ron Howard, mais plutôt au chevronné scénariste Lawrence Kasdan. Il est l’artiste, avec tonton George, qui a peaufiné le personnage sur l’Empire contre-attaque et le Retour du Jedi (C’est aussi lui qui est derrière Indiana Jones, Body heat, Big chill, Silverado, Bodyguard et Wyatt Earp, entre autres…) Donc, le scénariste connait la musique et ses classiques et nous livre sur un plateau d’argent tout ce dont le spectateur a entendu parler dans les précédentes aventures du pilote de l’espace : la rencontre avec Chewbacca, l’acquisition du Faucon Millenium, ses tribulations avec Lando Calrissian, la fameuse Kessel run en 12 parsecs, …) Peut-être pas de l’originalité, mais du bonbon ! Pour pallier à cela, papa Kasdan fait appel à fiston Jonathan qui l’aide à créer un entourage solide à l’iconique personnage. Donc, Han devient Solo (un officier impérial lui donne son nom, car il est orphelin. Un détail qui m’accroche, car plus tard, Han mentionne avoir connu son père. En tout cas…) et fera tout pour retrouver l’amour de sa vie (la nouvelle venue Qi’ra, jouée par Emilia Clarke). Après un passage infructueux dans les rangs du futur Empire, il fait ami-ami avec des pirates, mené par Beckett (Woody Harrelson), qui le conduira à des retrouvailles et à une naissance d’Alliance…
Cet épisode ne m’intéressait guère, pour les raisons susmentionnées, et c’est ce qui l’a sauvé du naufrage galactique. J’y suis allé à reculons avec aucune attente et au sortir, n’eus aucune déception ! Ron Howard, qui a pris la chaise du réalisateur laissée vacante par Christopher Miller et Phil Lord (pour des divergences artistiques), a tourné un épisode classique de Star wars (hormis les effets spéciaux d’une très bonne qualité et les quelques séquences d’action plus mouvementées qu’en 1977). C’est comme remettre de bonnes vieilles et confortables pantoufles. J’admets que j’avais des doutes sur le choix du jeune Alden Ehrenreich. Il me semblait physiquement mésadapté (surtout le nez !), il ne s’apparentait que peu à Harrison Ford. Mais en y pensant bien, peu importe sur qui le choix serait tombé, j’aurais eu des doutes, car j’étais sur la défensive. On ne touche pas à Han Solo, « ce toute !!! » Pourtant, Ehrenreich (pfiou !) est parvenu à amenuiser mes craintes en se réappropriant le rôle. Quelques mouvements, deux-trois expressions faciales et le jeune Han était en selle (il ne parvient pas complètement à me faire oublier Ford, mais l’effort y est !) J’ai aussi apprécié le fait que les Kasdan donnent plus de place à Chewie, lui aussi plus jeune d’une dizaine d’années (l’aventure se passe entre la fin de la Revanche des Sith et le Star wars original), donc le Wookie « n’a que 190 ans ». Une jeunesse !!!
Un autre bon coup de la part des artisans fut d’embaucher le compositeur tâcheron John Powell, qui livre une partition léchée et académique, tout en intégrant les meilleurs morceaux du personnage principal (dont the Asteroid field) composé par l’incontournable John Williams. De la musique à mes oreilles (évidemment, tsé !! AAahhh, arrêtez donc… !!)
Les puristes diront ben ce qu’ils voudront, c’est maintenant Disney qui tient les rênes de Lucasfilm et force est d’admettre que cette histoire de Star wars, sans être très imaginative, tient la route. J’eux même l’impression que ce film se voulait le point de départ d’Han et Chewie pour d’autres aventures futur…istes (hihi !! Mais quoi ??!!! Ah mais, vous êtes ben critique……. Pis laissez donc faire. J’l’ai aimé, l’film, bon. Plus que Rogue one pis les épisodes 1-2-3 de tonton George, en tout cas. PPfff, prendre trois films pour parler de la naissance de Vader… !!! Howard et les Kasdan ont pris 135 minutes pour Han Solo, tsé genre allooooo ???!!!)
3.5/5 par « Fan »çois Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Pis ? Avez-vous trouvé mon jeu de mots du début ? C’est bon, hein ? Avouez ? « Solididée », solide idée, solidité. C’était pour démontrer qu’ils avaient une bonne idée à la base et qu’elle était solide, car on parle de Han Solo ici, quand même. Pas un deux de pique, franchement ! J’sais pas où j’vais chercher tout ça, c’est épeurant ! J’suis tellement beau… Euh ? Bon !! J’suis tellement bon. Voilà. Euh ?! (………..) S’lut.
« - Vous m’aimez. » « - Je sais. » Hein ? Hein !?! Tsé veut dire… ReP.S. : Ya aussi la « robote » à Lando qui était un peu déplaisante, style « too much ». Liberté, anarchie, révolution, le message ne pouvait être que plus surligné, mettons !?!