THE AVENGERS/LES AVENGERS, LE FILM
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Je suis tout simplement sans mot! (……………………………………………………………….) Mais, bien entendu, je m’efforcerai d’en trouver quelques-uns pour exprimer toute ma bonne humeur et ma surprise suite au visionnement d’un des films les plus attendus de l’année, voire des dix dernières années.
(Pour avoir une bonne définition de blockbuster estival, lisez les prochaines lignes.) Maintenant que les Hulk, Iron man, Captain America et Thor ont eu leurs heures de gloire séparément (les deux derniers semblaient plus… Écrivons « obligés »!), les fans ET les studios Marvel ne se pouvaient plus d’attendre. Et elles étaient hautes, ces attentes. Très hautes! Car seul Iron man a réussi à nous convaincre qu’il peut (sur)vivre à l’extérieur des rangs. Des mercis à Robert Downey jr. et Jon Favreau. Quant aux autres (en comptant les obscurs Black widow et Hawkeye qui sont apparus respectivement dans Iron man 2 et Thor), les adaptations laissaient à désirer. Alors qui aura la lourde tâche de réunir ces héros iconiques de « comics » et de nous convaincre d’oublier les précédents appendices cinématographiques?
Joss Whedon! L’effacé auteur des séries-télé Firefly, Buffy the vampire slayer et Angel. Quant à ses talents de réalisateur, outre ces séries, il n’a à son actif que des productions du petit écran (le film Serenity était réussi, mais c’était une prolongation de Firefly). Alors pourquoi Marvel fut convaincu de remettre le marteau, le bouclier et l’armure entre les mains d’un seul homme (sauf pour des questions monétaires, car réunir autant de monde, ça coûte…), ça me dépasse quelque peu! Mais on appelle ça « avoir de la vision », du « guts ». Joss Whedon est un as de l’écriture, mais ça tout le monde le savait (c’est aussi à lui qu’on doit Histoire de jouets, Atlantide, Titan A.E. et Alien 4). Et contrairement à toutes les autres productions du genre, ils ne sont pas 40-12 à travailler sur le texte. Seulement Whedon! Évidemment, les plans étaient déjà couchés, tous les personnages dessinés. Donc, pas besoin de remodeler et de les réinstaller, seulement de les regrouper. C’est justement là la beauté du récit. Ce n’est pas la finalité du projet qui intéresse le public. On sait tous comment ça va finir, tsé, franchement, pffff!! Non, Whedon a vu le potentiel de ces héros et leurs auras débordantes respectives. L’idée de génie est la guerre des égos, le complexe d’équipe. Cette réunion au sommet ne se fera pas sans heurts, au sens propre comme au figuré et grâce à une bonne dose d’humour et d’autodérision, personne n’est laissé en plan. Ils ont tous leurs moments de gloire en solitaire et en groupe.
Pourquoi avoir choisi Loki comme réunificateur de troubles? Un Dieu nécessite de grands moyens, voilà l’idée! Quant à sa personnification, Tom Hiddleston semble encore plus s’amuser que lors de sa précédente (més)aventure (K. Branagh. 2011) Une aventure comme les Avengers se doit de se faire dans le grandiloquent et la pétarade et ce concept va aussi à la distribution. On retrouve donc nos héros sur le chemin de la caricature assumée, sans tomber dans la démesure (la démesure, c’est New York qui la subit au finale!! HAHA!!) La plus grosse crainte était dirigée vers Bruce Banner alias the Hulk, car Edward Norton avait enfin fait un bon travail sur le correct Hulk 2 (L. Letterrier. 2008). Mark Ruffalo? On le connaît comme bon chaperon de drames, mais les souliers de Banner sont grands. Trèèès grands!!!! Son expérience dramatique l’a aidé à doser la bête et franchement, l’acteur a fait un bon job. Quant à l’alter ego, là aussi, c’est visuellement réussi. Pour ce qui est des autres, Downey jr. n’a plus besoin de présentation et les Chris Evans et Chris Hemsworth amènent littéralement du « sérieux » à l’entreprise (Sans parler de Scarlett Johansson, héhé!!) Honnêtement, le groupe a une chimie d’enfer.
Je n’aurais jamais cru écrire ça un jour, mais avec the Avengers, on est enfin dans les grandes ligues, les X-Men (que j’adore) peuvent se rhabiller! L’aventure part au quart de tour et ne s’arrêtera que de très brefs moments et ce n’est même pas pour souffler, mais pour insuffler un peu de profondeur à certains personnages (ex. : la discussion entre Loki et Black widow). Sinon, c’est du « non stop action » agréablement bien dosé de punchlines incisifs et à double sens. Le public n’est pas pris pour une « cruche »! Visuellement, dans l’ensemble, c’est nickel. Les effets spéciaux et les idées digitales sont souriantes (ex. : le bateau du S.H.I.E.L.D.) Il y a peut-être certains combats plus brouillons, à cause des gros plans, mais je cherche des poux!
J’aimerais continuer à écrire sur le sujet tant j’ai adoré l’expérience, mais je risquerais de dévoiler des détails qui font le charme des Vengeurs. Le type de détails qui élève la production au-dessus de la moyenne du genre. The Dark knight a un concurrent de taille cet été (et c’n’est pas peu dire!!)
« The Avengers rules! » 4/5 min. par « Fan »çois Gauthier cinemascope@deltar.net
P.S. : Officiellement, the Avengers est devenu le roi du 1er weekend avec des recettes records de 207 millions de dollar$ sur trois jours, battant de plus de 38 millions le précédent chef, Harry Potter and the deathly hallows, part II. Et ça ne fait que commencer… Quand je vous parlais de Batman!?! Ouf pour lui….