Critique de

THE/LES MUPPETS
Plaisir coupable

Je ne sais par où commencer!!??!!  Je ne comprends pas cette anxiété et ces « blancs » qui m’empêchent d’écrire depuis le visionnement du film les Muppets?!  Ce ne sont que des marionnettes, après tout!  Puis, ils ont déjà tenté l’expérience cinématographique auparavant, avec plus ou moins de succès et je ne paniquais pas à ce point?!!?!  J’admets que les bandes-annonces, d’un délicieux ridicule, titillaient la curiosité et égayaient les attentes.  Mais je l’ai vu, diantre de morbleu de snoutcheouswyteoif!!!!  Qu’écrire, là est la question…?

AU-DELÀ DES ATTENTES!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

WOUAHAHAHAHHAHAHAHAHA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon, si je reprends mes esprits, le film réalisé par James Bobin, dont c’est la première expérience cinéma (il est issu du petit écran.  Comme les Muppets!!!), n’est pas un chef-d’œuvre.  Il y a bien ça et là quelques longueurs, un manque de rythme, certaines blagues qui tombent à plat…  Mais le simple fait de revoir Kermit la grenouille, Miss Piggy, the Animal (mon préféré) et tout le reste de la bande (et j’écris bien toute la bande) dans leur propre rôle (contrairement aux productions passées) pallie aux défauts du film.  L’histoire est secondaire, mais l’acteur Jason Segel (qui coscénarise avec son pote Nicholas Stoller) sont comme le public, de grands fans des Muppets et ils le montrent bien.  Toute la place va aux marionnettes et les acteurs en chair et en os (nombreux caméos compris) n’y sont que pour rendre un hommage senti à ces vedettes du passé. 

Segel se met en scène en tant que Gary, frère de la marionnette Walter (??!!  HAHA!!!) qui ne vit, lui, que pour les Muppets.  Lors d’un voyage organisé vers Los Angeles avec la douce de Gary (jouée avec entrain et autodérision par Amy Adams.  Quelle comédienne!), Walter apprend l’inimaginable :  les Muppets sont « out » et leur théâtre voué à la destruction pour un futur puits de pétrole.  Walter, Gary et Mary (la douce) iront donc retrouver leurs vedettes d’antan pour une réunion au sommet.  Mais Kermit est désillusionné…  Le reste de l’histoire fait l’histoire!  De toute façon, comme je l’ai écrit, l’intérêt premier est les retrouvailles, les nombreux sketches et les numéros musicaux.  Oui, oui!  Vous avez bien lu!  Comme dans le Muppet show, Segel, Stoller et Bobin ont inclus une multitude de pièces chantées qui mettent à nu les émotions du moment.  Mais le plus beau, c’est qu’ils le font volontairement, directement, déconstruisant certains effets de cinéma.  Ils produisent un film et nous le soulignent amplement!!  Le nombre de fois où les personnages s’adressent au public est une marque de respect pour celui-ci, car c’est justement nous qui ne les avons pas oubliés. 

Mésaventures après mésaventures arrive le final :  the Muppet téléthon qui reprend le canevas du show original.  Un bijou pour les amateurs!  Les numéros sont drôles, les acteurs sont vendus (Jack Black et Chris Cooper sont tordants) et les chorégraphies sont ridiculement désopilantes (Smells like teen spirit, de Nirvana, repris en chœur ou les poules caquetant!)  

The Muppets est pour l’amateur avant tout!  Jouant la carte de la nostalgie à fond, les artisans ont réussi le défi de ramener ces héros à l’ère du numérique sans tomber, justement, dans l’infographie (à l’instar de productions telles Scooby-Doo, Garfield et autres Marmaduke…)  Il y a bien quelques retouches visuelles, mais rien pour compromettre le plaisir du fan fini.  Avec un film comme celui-ci, le fameux fan est loin d’être fini.  HAHA!  Et vlan dans les dents.  Merci aux Muppets, à Jason Segel et Nicholas Stoller.  Un véritable moment de divertissement qui m’a fait retomber en enfance.  J’en « checkais »!!!  J’riais tout seul pratiquement tout l’temps.  J’devais être fatiguant?!!?!  J’y retourne, c’est sûr!  J’n’étais même pas avec mes enfants (Héhé!!)  4/5 par « Fan »çois Gauthier cinemascope@deltar.net