Critique de

TRANSFORMERS : REVENGE OF THE FALLEN/TRANSFORMERS : LA REVANCHE

Michael Bay contre-attaque 

Il y a au moins une chose à retenir de cette suite :  elle est moins pire que le premier!!  C’est déjà ça!  Étant un fan inconditionnel des jouets Hasbro, le numéro 1 m’avait terriblement déçu, la faute me revenant, je l’admets, car mes attentes étaient très élevées.  Mais ce fut tout de même un des gros succès de 2007 et on se devait de subir un deuxième opus (marketing-ting oblige!)  Mais monsieur blockbuster aura appris (!!) de ses erreurs et écouté les VRAIS amateurs (dont moi.  Lisez la critique du premier) :  ce qu’on veut des Transformers, c’est qu’ils se tapent dessus!!  Pas besoin d’une thèse philosophique sur le sens de la Vie bio-organique au travers des âges, même si le synopsis s’y approche malheureusement.  Si ce n’avait été de ce prétexte scénaristique, le film Transformers 2 aurait été une réussite sur toute la ligne.  On aurait pardonné l’action garoché,  les clichés machistes, les personnages secondaires stupides ou les effets spéciaux quelque fois défaillants, car trop abondants. 

Mais non!  Il fallait un scénario mielleux, mêlant romance, esprit d’entraide, magie (oui, oui!  Ça tombe dans le mystique!!) et LA morale assommante!!  Reste qu’il maîtrise extraordinairement bien son médium, le Bay, et qu’il se fout bien des critiques.  Il a une tête de cochon et rendons à César ce qui lui revient, Michael Bay persiste et signe.  C’est sa marque, son film!!  On voit qu’il aime les jouets comme nous et c’est sa façon de le montrer.  Je ne serai jamais totalement satisfait du résultat, car ce n’est pas mon film, mais le sien!  Donc, dans les circonstances, il a fait un bon travail, car le but « deuxième » est atteint :  ça pioche en m**dit!!  Il y a des longueurs, certes, mais pas dans l’action, plutôt dans le déroulement du récit, dans la fameuse quête de la matrice.

Ehren Kruger, Roberto Orci et Alex Kurtzman auront été d’une imagination louable en respectant un tant soit peu la série animée et en incluant des personnages (les Constructicons, Soundwave et Rampage) et des faits (Starscream plus couillon que jamais; la matrice; l’énergon) que les amateurs connaissent.  Quelques modifications furent de mise, car une « certaine » logique se devait d’être respectée (comme Mégatron en vaisseau au lieu d’un fusil dans le 1er).  Donc, Soundwave n’est plus un radio-cassette, mais un satellite.  Malgré tout, il éjecte d’autres robots!  Merci, les scénaristes!  La matrice est convoitée par tous et se doit d’être incluse dans un Prime (Optimus, hé!)  Merci encore, les scénaristes!  De plus, d’avoir imaginé un nouveau personnage (le Fallen) et de l’intégrer au berceau de la Vie humaine est une excellente idée de départ.  Mais comme je l’ai écris précédemment, ils ont englué l’histoire de trop de sous-intrigues et personnages.  Ils ne savent plus sur quel pied danser et ont dû prendre des largesses et couper dans le gras, donc plusieurs caractères sont assez vides et passagers (les « Jumeaux »; Mégatron; la nouvelle blondasse; le coloc;…)

Mais parlons-en quand même, de l’intrigue :  Sam Witwicky (Shia LaBeouf) rentre à l’Université et vit toujours son idylle avec Mikaela (la sexy Megan Fox.  On le serait à moins!!!! Roarrrr!), mais trouve un fragment du Spark dans son manteau et alerte de ce fait les forces du Mal.  Les Décepticons se mettront à sa poursuite pour récupérer le morceau pour permettre le retour du Grand Leader, le Fallen.  Et je m’arrête là, car le reste est très superflu.  En gros, les Autobots et les Décepticons se tapent dessus jusqu’à l’affrontement final entre Optimus et le Fallen.  Ça, c’est vers la 140e minute!!  Les 139 premières sont tape-à-l’œil…  YESSSSSSSSS!!  Bon, j’avoue, mon cœur d’enfant a retrouvé un second souffle, même si ma tête d’adulte chialeuse a vu plusieurs lacunes.  L’essentiel est le divertissement et Transformers 2 est un exemple parfait de blockbuster estival sans compromis, c’est-à-dire pleins d’effets spéciaux, de l’action, de la musique entraînante (toujours de Steve Jablonsky et Linkin park) et du vide.  Exit les Tylenol!!  Bonjour l’indigestion!!  Miammmm!!  Chaque apparition d’Optimus, Soundwave, Mégatron, le vieux Jetfire (était-il déjà vieux dans son temps??  Une lacune parmi tant d’autres.  Bah…) est un ravissement pour le fan fini que je suis.  Le reste est à oublier.  Ya de l’action, c’est en masse (dans tous les sens du terme!) 

Je suis maintenant curieux du futur résultat du troisième en 2011.  C’est, en soi, une bonne note pour Michael Bay et sa gang!  « Autobots, transformation!! »  3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net