TRANSFORMERS : DARK OF THE MOON/TRANSFORMERS : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE
Enfin!??!!??!!
« Houla, houla, houla », comme disait le goûteur dans Astérix et Cléopâtre. Dans le cas présent, il n’y a pas de remède! Il faut attendre et subir. Pour la majorité du peuple planétaire, avaler la pilule « Michael Bay » est facile et sans effet secondaire. Je ne fais pas partie de la majorité! « Houla, houla, houla!!! »
Le pire dans tout ça est que je ne crois pas que cela soit le vé-ri-ta-ble dernier épisode des Transformers. À constater les dégâts qu’ils engrangent au box-office mondial (déjà 500M $ en moins de huit jours), M. Bay devrait sûrement revenir nous casser la tête d’ici peu, à tout le moins en tant que producteur. Car les Transformers n’est qu’un simple investissement d’effets spéciaux. Exit l’histoire; exit les performances d’acteurs; exit les textes profonds. Tout repose sur de la ferraille digitale. Certes, c’est l’esprit même des robots de Hasbro : se taper dessus jusqu’à plus « huile »!!! Dans mon jeune temps, ça marchait, mais j’ai grandi et mûri. Je suppose que je ne suis plus le public cible??!! Pourtant, aux dernières nouvelles, je suis toujours entouré de mes robots fétiches dans mon bureau (un échantillonnage. J’ai une boite pleine dans une garde-robe.) Que s’est-il passé? Rien!! Eh non! Absolument rien! Il me fait mal de l’admettre, mais Michael Bay respecte la philosophie des Transformers : on se casse la gueule et on parle ensuite! Pareil pour les séries animées, même si les artisans de l’époque tentaient parfois d’inclure une petite morale bidon pour la jeunesse mâle (surtout!) ‘Fallait pas que cela ne soit trop difficile de réflexion, un garçon n’aime pas trop réfléchir quand il a en tête de se divertir.
Car les Transformers s’adressent avant tout au public masculin : des chars, des pitounes, des chars, des effets spéciaux, des chars, des pitounes… Dans ce troisième opus, le rôle de la plante verte fut décerné est une nouvelle venue, Rosie Huntington-Whiteley. Bye bye la belle Foxie lady! Tes affres hors plateau ne sont plus requises! Dommage! Car Rosie ne parvient pas tout à fait à nous la faire oublier, même si le rôle en soi ne nécessite que sa présence physique!! Quant au reste de la distribution humaine, elle encaisse le chèque sans broncher (J’admets que je ferais pareil!!!) Là où il amenait une certaine fraîcheur dans les précédents, Shia LaBeouf cabotine dans celui-ci. Tous les autres nous la jouent gros! Normal dans les circonstances, vous direz! C’est un film de robots qui se cognent dessus. Donc, pour être plus « visible », j’en déduis qu’ils se devaient d’exagérer pour être plus « présents »?! Seul John Turturro réussit cette mission.
Ce qui me chagrine le plus (mettons!) est que Dark of the moon commençait avec un prologue béton. Imaginé par Ehren Kruger, toutes les missions Apollo de la Nasa, dans les années ’60-’70, étaient pour, secrètement, étudier un crash extra-terrestre sur la lune. Pendant une bonne dizaine de minutes, à coups d’images d’archives, Bay et Kruger installent la nouvelle intention d’un troisième opus. Malheureusement, cela ne fut qu’un feu de pneus à la St-Basile-le-Grand. Ils nous ont intoxiqué pour le 2h30 restant. Une fois le vaisseau et son pilote robot (Sentinel prime, voix du vieux Leonard Nimoy qui a personnifié Galvatron dans le film d’animation de 1986)) réanimé, l’action ne dérougit plus. C’en est épuisant, voire agaçant (pour la minorité, ‘s’entend!) J’ai pris le temps de regarder autour de moi et le public bavait de bonheur. Tous lobotomisés! Avec le sourire en plus! Je me sens un peu « rejet », surtout que je suis des premiers fans!!!
Bah! Il faut être positif dans la vie et… Euh?!... Je vais continuer de chercher une raison à l’existence de cette série, outre celle de divertir sans réfléchir! (Il y a pourtant beaucoup d’exemples de productions qui allient très bien action/émotion/réflexion, mais je ne m’embarque pas dans cette mission-là aujourd’hui…) Je sais que c’est utopique de l’écrire, mais…. SOUHAITONS QUE CELA SOIT LE DERNIER!!!!!!!!!!!! 1.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net