WEDDING CRASHERS/GARÇONS
SANS HONNEUR
« Smashing losers »
C’est toujours
avec un plaisir évident que je retrouve la gang du
« frat pack », un peu comme une vieille habitude!
C’est pas bon pour ma santé mentale et/ou physique,
c’est juste BON!! J’avais adoré l’univers
débridé et sarcastique du monde de la mode dans
Zoolander; J’avais aimé des passages du film
Anchorman (surtout avec les caméos journalistiques
dans la ruelle!!); il y a aussi Old school, Shanghaï
knights et j’en oublie. Cette bande de zoufs (Stiller,
les Wilson, Vaughn, Black, Ferrell) ont une connexion qu’ils
savent mettre à profit au grand écran. Leur
dernier méfait, Wedding crashers, est un sommet du
rire. Vous ne voulez pas vous casser la tête, mais en
même temps, ne pas être pris pour une valise?
Eh bien, c’est le film qu’il vous faut! Fait un
peu sur le même moule que Meet the parents (avec Stiller,
eh!), on a droit à la version des « témoins
» face au mariage. Et quel point de vue!! Le duo Wilson/Vaughn
s’en donne è cœur joie vis-à-vis
l’institution matrimoniale, en plus d’écorcher
au passage le grand Amore et l’Église.
L’histoire, ici,
est plutôt simple (et l’intérêt ne
réside évidemment pas là!) : Deux médiateurs
(Owen et Vince) ont comme passe–temps de vacances de
s’immiscer dans des réceptions nuptiales sous
de fausses identités pour profiter de la bonne bouffe,
du bon vin et des belles filles. Jusqu’au jour où
le Grand Mariage est annoncé. La fille du ministre
des finances (toujours délicieux, malgré son
peu de présence, Christopher Walken) se marie. Sur
place, tout ne va pas comme prévu pour nos deux crosseurs
: l’un tombe amoureux, l’autre pogne une sangsue.
Les péripéties de l’un amène les
problèmes de l’autre! Une dissolution est en
cours. Mais vous savez… L’Amour…!! En tout
cas!
De toute façon,
l’intérêt n’est pas dans l’histoire,
ni dans les quelques incohérences qui ponctuent le
film, mais bien dans le duo même. On peut laisser aller
les personnages plus gros que nature qui peinturent ici et
là les aventures des Crashers, tout comme les coins
ronds dans le scénario de Steve Faber et Bob Fisher.
Ce que l’on veut, c’est Owen et Vince se vautrant
dans le gros luxe à l’insu des mariés
et des beaux-parents. Et quelle performance encore une fois!
Ils ont cette facilité à nous raccrocher à
leur (mauvaise) cause, c’est déconcertant. Cet
aisance, à la limite de l’impro, rend leur personnages
attachants. De plus, Vince Vaughn semble avoir un malin plaisir
à « scraper » son image de beau ténébreux
en s’envoyant gâteaux et canapés derrière
la cravate comme le ferait un vidangeur avec les poubelles!!
Dégueu, le gars!
Ce qui m’a aussi
impressionné (jusqu’à un certain point),
ce sont les revirements de situations dans le récit.
Ils ont réussi à m’embobiner à
deux reprises au moins, les sales! Et j’aime ça!
L’un des moments concerne des scènes avec le
caméo de service (que je ne nommerai pas!) Pourquoi
je n’ai pas parlé de la réalisation de
David Dobkin? Parce qu’ya pas grand-chose à écrire,
ya pas de nouveautés, pas de touche perso!! C’est
un énorme sketch de rigolades « non-stop »
avec deux comédiens au sommet de leur art. Divertissant,
à la limite du pipi din culottes!! Cetoute!! 3.5/5
par François Gauthier cinemascope@deltar.net