Critique de

X-MEN: DAYS OF FUTURE PAST/X-MEN: JOURS D’UN AVENIR PASSÉ
Toujours plus haut, toujours plus loin…

…  Comme l’a si bien chanté Ginette Reno, notre chanteuse québécoise attitrée à l’hymne nationale des matches éliminatoires du Canadiens de Montréal (lire ici une tentative maladroite d’introduction au fait que le dernier bébé du réalisateur Bryan Singer fut tourné en grande partie à « Mourial ».  Allusion de 22e degré.  En tout cas, un gars s’essaye…)

Septième épisode d’une saga toujours aussi adroitement construite (mettons des bémols aux appendices « Wolverine », quoique le deuxième de 2012, réalisé par James Mangold, était plus que potable), X-men : days of future past a réussi à gravir la marche plutôt haute que le X-men : first class (de M. Vaughn) avait installé.  Pas encore convaincu que le dernier né des studios Marvel (aka Disney) soit meilleur que son prédécesseur, mais présentement, j’avoue avoir tripé un  peu beaucoup pas mal du tout!!!!!

 Suite directe au film susmentionné, Days… nous plonge dans un futur rapproché où les humains et les mutants font front commun contre les Sentinels, des robots inventés par le Dr. Bolivar Trask (Peter Dinklage) en 1973 qui fut assassiné par Mystique (Jennifer Lawrence).  Le début de la fin!  S’ils veulent venir à bout de ceux-ci, les X-men doivent envoyer Logan/Wolverine dans le passé retrouver les jeunes Charles Xavier (James McAvoy) et Eric Lehnsherr (Michael Fassbender) pour faire équipe et ainsi éviter le meurtre du vilain scientifique pour avoir un avenir meilleur.

Adapté du « comic » du même nom (de Chris Claremont et John Byrne en 1981), Days of future past est une suite quasi ininterrompue d’action, de dialogues piquants et de jeu inspiré.  D’ailleurs, je lève mon chapeau au scénariste Simon Kinberg pour avoir pondu d’une histoire aussi bien ficelée à lui tout seul.  Il est toujours difficile d’écrire un récit qui aborde les voyages dans le temps, surtout que ce septième tome a un imposant pedigree et des fans aux dents acérées.  Si on se fie au p’tit dernier de Singer, on oublie pratiquement toutes les précédentes aventures et on repart à zéro.   Intelligente manigance de studio, mais dure analyse pour les amateurs.   Mon petit cerveau a cogité longtemps avant d’enfin se mettre à écrire quelque chose et encore, ce ne sont pas toutes mes interrogations qui furent répondues, mais je n’énumérerai pas mes questions existentielles.  Je vous laisse le plaisir de découvrir si Kinberg et Singer ont été adroits.  Pour ma part, la logique semble suivre son cours…

Pis de toute façon, le film en soi est une vraie perle.  Les effets sont grandiloquents (juste voir Magneto utiliser un stade est « priceless », tout comme le futur apocalyptique, titre d’ailleurs du prochain épisode, qui est sombre et dérangeant.)  Outre les effets visuels, la distribution est cinq étoiles.  On retrouve de juteux caméos (comme Halle Berry et …  HAHHAHA!  Non, non, non.  Surprise!) qui pimentent une équipe d’acteurs en grande forme.  Il est toujours agréable, autant pour les hommes que les femmes (houba-houba, n’est-ce pas, mesdames?!!?), de revoir Hugh Jackman en Wolverine, un personnage qu’il maîtrise à la perfection.  Mais de voir, dans la même production, Patrick Stewart et Ian McKellen reprendre leur rôles respectifs de professeur X et Magneto alors que leurs jeunes pairs James McAvoy et Michael Fassbender ont fait des étincelles dans First class et qu’ils réendossent l’uniforme, ça, pour les aficionados, c’est la cerise sur le sundae (Par contre, ma plus grande interrogation réside dans l’apparition dudit prof alors que celui-ci fut pulvérisé dans le #3.  Question non éludée.  Des suggestions??!)  Je pourrais encenser le travail de Jennifer Lawrence, Nicholas Hoult, Peter Dinklage ou le Français Omar Sy, mais toute la distribution est en symbiose avec leurs personnages et avec l’histoire qu’ils endossent sans effort. 

Bryan Singer a repris les rênes de l’aventure avec tout l’amour qu’il avait jadis injecté dans les deux tout premiers tomes de la lucrative série, il y a de ça déjà 14 ans.  Parfaitement maîtrisé, il ne manque que le petit côté acéré du précédent tome, la petite touche « bristish » de Vaughn, pour être son égal.  Sinon?  Days of future past n’est pas loin d’être la meilleure production des X-Men.  Un excellent divertissement, mêlant Histoire (les allusions à Nixon et Kennedy sont savoureuses), action et humour.  Un blockbuster estival à la hauteur des attentes.  À voir et revoir (pour tenter de répondre aux questions en suspens…  M**dit qu’ils sont brillants, ces producteurs!!!!)  4/5 minimum par « Fan »çois Gauthier cinemascope@deltar.net