Y ‘EN AURA PAS DE FACILE
Mets-en!!
Mmmppfff!! J’n’ai pas d’inspiration!! (……………….) ‘Sais pas quoi écrire!! Ce ne serait pas gentil à faire, mais… Y m’tentait pas pantoute, ce film-là! « Mais pourquoi, diantre, l’as-tu vu, alors? », que vous vous dites. Tout simplement, « bicôse » j’ai jeté mon dévolu sur l’endroit et non le film de Marc-André Lavoie. Le ciné-parc de St-Nicolas, vestige d’un futur passé, dont je n’avais mis les pieds depuis au moins deux ans. Haaaa! Nostalgie! Que de doux et heureux souvenirs que m’ont envahi pendant la projection. Une superbe soirée, en plus! Un ciel étoilé, une lune en croissant, une douce brise estivale, une blonde caressante… (J’ai vu le film au complet, avis aux intéressé(e)s. HAHA!) Le ciné-parc fermera ses portes à la fin de l’année (ça l’air?!) et je voulais m’en rappeler une dernière fois. Donc, les heureux élus furent un duo québécois : Y’en aura pas de facile et Cabotins, d’Alain Desrochers (et Piranha, pas de son, sur l’écran voisin. Une vraie joke! NTK!)
Je remercie mes parents pour m’avoir initié au cinéma en plein air ET en famille. Je revois encore mon p’tit frère et ma p’tite sœur dans le coffre d’la chevy beige, avec une couverture, faisant semblant de dormir pendant la projection du deuxième film, Predators. J’ai eu la mauvaise idée de regarder pendant l’arrachage de colonne vertébrale amérindienne… Traumatisme de jeunesse! Ya eu Ghostbusters, Mannequin, Back to the future III, entre autres, et… E.T. l’extra-terrestre, mon premier film au ciné-parc (à ce que je me souvienne!) Que de souvenirs! Pis les vieux jeux désuets, rouillés, bruyants, dangereux… et amusants. Maintenant, ils ont remplacé la vieille roue qui garroche tout le monde vers l‘extérieur par une structure de jeux en bois. Trop peu, trop tard! Ya juste les « bécosses » qui n’ont pas changé, toujours aussi « dégueuses » et puantes (Ya quand même des choses qui se devraient d’être changées, tout de même!!??!)
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Mouais! Y’en aura pas de facile………. Faut ben y venir à un moment donné! Il peut se compter chanceux que j’ai choisi ce moment pour aller au ciné-parc, sur la rive-sud de Québec. Il restera en mémoire comme mon dernier moment sur le site, pas comme œuvre mémorable! Car Y’en aura pas de facile manque de cohérence, de concision, est inégal dans ses histoires, ses personnages et sa structure. Film à sketches, le p’tit dernier de Lavoie est louable dans son approche comique des relations homme/femme, mais certaines séquences, tout comme certains détails auraient mérité plus d'informations, tout au moins d’éclaircissement. C’est grâce à ma blonde, APRÈS le visionnement du 2e film, que j’ai compris des affaires qui me laissaient perplexes quant à la chronologie et l’identité des rôles. Si elle m’a bien fait comprendre, Rémy Girard (qui joue un biographe servant de lien entre les séquences) se met en scène au travers d’autres personnes qu’il a croisé dans sa vie, mais le tout se passant en temps réel (J’t’en train d’écrire ça et je me perds moi-même! En tout cas…)
Marc-André Lavoie sait faire avec peu, c’est déjà honorable! Puis deux de ses sketches sont une réussite humoristique (le contrat de suicide et le vol du billet de loterie). Quant aux comédiens, on sent une certaine légèreté dans le jeu qui nous permet de souffler, tant l’enchevêtrement des événements est ardu (Mention à Emmanuel Bilodeau, Claude Legault et Mahée Paiement).
Si je n’m'étais pas cassé la tête à chercher de comprendre là où yavait sûrement rien à comprendre, j’aurais peut-être plus apprécié Y’en aura pas de facile, mais… C’était juste le fun d’être sur place, à regarder la routine, vieille de plusieurs générations, du klaxon à la fin d’une projection ou les phares qui s’allument et s’éteignent pour rien ou le voisin qui boucane des fleurs d’éléphants ou l’autre qui s’fout com-plè-te-ment du film, préférant explorer sa voisine…! Aaahh! Ya des choses qu’on devrait mettre sur une liste de protection pour cause de disparition, à côté des phoques et des bélugas!
Snif! Croisons les doigts qu’ils parviennent à sauver cet endroit insalubre!! Pis pour le film, ben… Euh… 3/5? par François Gauthier cinemascope@deltar.net